- Droit Social
- plafond de rémunération , clause de non-concurrence , clause d’écolage , clause d’arbitrage
Les plafonds de rémunération, qui sont retenus dans la loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail, ont été adaptés à partir du 1er janvier 2022.
Les plafonds de rémunération ont été adaptés à partir du 1er janvier 2022, comme suit :
Ces plafonds de rémunération sont pertinents dans le domaine de la clause de non-concurrence, la clause d’écolage et la clause d’arbitrage.
Pour les représentants de commerce, la clause de non-concurrence est valable uniquement si la rémunération annuelle* brute dépasse le montant de € 36.785.
Pour les autres catégories de travailleurs, les règles suivantes sont d’application :
La clause d’écolage est une clause par laquelle un travailleur, qui bénéficie d’une formation aux frais de son employeur, s’engage à rembourser une partie de ces frais quand il quitte l’entreprise avant l’expiration d’une période convenue.
Une clause d’écolage n’est valable que si la rémunération annuelle* brute dépasse le montant de € 36.785.
Cependant, une telle clause n'est jamais valable lorsqu'elle concerne une formation à un métier ou une fonction figurant sur les listes des professions en pénurie ou des fonctions difficiles à remplir des Régions.
Il s'agit d'une stipulation par laquelle le travailleur et l'employeur s’engagent à soumettre leurs conflits éventuels à un arbitre.
Cette clause est uniquement valable pour le travailleur qui répond aux conditions cumulatives suivantes :
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Les plafonds de rémunération, tels qu’applicables au 31 décembre 2013 (respectivement € 32.254 et € 64.508), restent pertinents pour la détermination de la durée du délai de préavis des employés, qui sont à l’emploi de leur employeur actuel d'avant le 1er janvier 2014.
Depuis la loi relative au statut unique ouvriers / employés, la durée totale du délai de préavis est composée de deux parties, à savoir :
La première partie du délai de préavis est fixée en tenant compte, outre de l’ancienneté acquise au 31 décembre 2013, de la rémunération annuelle comme suit :
* La rémunération annuelle doit être calculée en multipliant la rémunération mensuelle brute par 12 à laquelle s’ajoutent le double pécule de vacances, la prime de fin d’année ainsi que tous les avantages acquis en vertu du contrat.
Lorsque la rémunération est variable, il faut prendre en compte les montants payés au cours des 12 derniers mois qui précèdent le moment auquel on se place pour déterminer le seuil de rémunération.