- Droit des Sociétés et M&A
- Maxiem Devos - Leo Peeters
Dans cette contribution, nous traiterons des dispositions impératives du Code des sociétés et associations (CSA). Cette matière est très importante étant donné qu’il s’agit de dispositions qui s’appliquent automatiquement à toutes les entreprises et associations qui n’auront pas encore adopté leurs statuts au nouveau CSA au 1 er janvier 2020.
Dans une précédente contribution, vous avez déjà pu lire que, en tant qu’entreprise ou association, vous serez tenu de vous conformer au nouveau Code des entreprises et associations (lien).
Cela est prévu dans les dispositions transitoires relatives au CSA.
Les dispositions impératives du CSA s’appliquent à compter du 1er janvier 2020, même si les sociétés et associations concernées n’ont pas encore modifié leurs statuts.
Les dispositions des statuts contraires à ces dispositions impératives seront réputées non écrites à compter de cette date. Les dispositions supplémentaires du CSA, en revanche, ne s'appliquent que dans la mesure où elles ne sont pas exclues par les statuts.
Les dispositions impératives s’appliquent également immédiatement aux conventions en vigueur, telles que les restrictions contractuelles à la libre cessibilité des titres et les conventions relatives à l’exercice des droits de vote ou des emprunts obligataires.
Bien que les dispositions transitoires fassent explicitement référence à ces "dispositions impératives", il n’existe nulle part dans le CSA ni dans la loi introduisant le CSA, une liste claire de ces dispositions impératives.
La seule référence qui puisse être trouvée dans le CSA est la mention "à défaut de dispositions contraires des statuts".
Une liste non exhaustive de dispositions impératives figure dans l'exposé des motifs :
Les règles relatives à la distribution de profits dans la SRL ont également une incidence sur les autres formes de distribution (acquisition d'actions propres ou de certificats propres).
Le CSA, en revanche, abroge un certain nombre de dispositions impératives, telles que celles relatives aux participations croisées ou aux emprunts obligataires.
De plus, n’oubliez pas que vous devrez quand même adapter vos statuts si vous souhaitez mettre en œuvre une modification des statuts.
Souhaitez-vous ne pas être confronté à de mauvaises surprises le 1er janvier 2020 ? Ou éviter la précipitation chez les notaires pendant les premiers mois de 2020 ?
Alors il est fortement conseillé d’adapter déjà, dès à présent, vos statuts (et accords en vigueur) au nouveau CSA. Et il est évident que l’équipe de Seeds of Law, spécialisée en droit des sociétés, est à même de vous aider à cet égard de manière stratégique.
N'hésitez pas à contacter votre personne de contact de notre cabinet ou via info@seeds.law et +32 (0) 2 747 40 07.